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  • L'Arc-en-Ciel de ma Vie - Tome 1
  • ISBN 2-910892-54-9
  • 310 pages, 1998, Editions Editinter
  • 16,76 euros

Revue de presse SUR "L’ARC-EN-CIEL DE MA VIE"

 

Divisée en 7 chapitres thématiques, cette somme poétique rassemble des dizaines de poèmes écrits sur plus de 60 ans. Or, ce qui est ici le plus étonnant, c’est de relever la profonde unité de ton et d’allure de cet ensemble. Certes, quelques textes sont datés, mais il est impossible, même au plus parfait lecteur de Béarn, de retrouver les dates d’écriture. On y trouve aussi bien des poèmes d’amour que des poèmes engagés, d’autres centrés sur le monde du travail ou sur des faits historiques. On est surpris de découvrir à chaque page l’immense appétit de vivre qui a toujours animé Béarn, ainsi que sa boulimie d’espaces et de rencontres. Au-delà de la richesse poétique de ce beau livre au titre superbe, se révèle une énergie peu commune, faite du refus des facilités, de révolte et de colère. « Je souffre en ma santé des maladies humaines » déclare-t-il face aux errements et aux erreurs de l’homme actuel, soumis à « la dictature des chiffres ». Au bout du compte, le bilan de la page 232 n’est guère fameux, mais toute la force de la poésie consiste à « nous découvrir éveillés/toujours sceptiques, mais vivants », pour que renaisse chaque jour et pour chacun l’arc-en-ciel de l’espoir.

Georges Cathalo (Rétro-viseur N°76)

 

 

Humaniste à sa façon, fabuliste à sa manière, poète à tous crins et selon les circonstances, on ne peut lui reprocher d’être resté sans voix face aux cruautés de la vie. Il a, certes, suscité des sentiments divers, allant de l’admiration sans faille à ce qu’on pourrait appeler de la détestation. Mais jamais, le créateur du “Mandat des poètes” ne laissa indifférent, et la place qu’il occupe dans la poésie contemporaine n’est pas négligeable. Il m’est certes difficile d’effectuer un choix dans l’abondance même de ce livre débordant de trouvailles, d’amours, de colères et de sourires, et pourtant ces quelques lignes m’ont retenu et je les soumets à l’appréciation de mes lecteurs « Je ne veux pas choisir/entre les tribus, les peuples,/les langues les nations/les façons de vivre/La Droite, la Gauche, le Centre/Et pas davantage les extrêmes,/Je veux rester libre de vivre/à la lumière de mon coeur/seul, s’il le faut/et les mains vides/rêvant à l’Humanité sauvée des langages » Ainsi en soit-il, Pierre !

Jehan Despert (Rimbaud Revue, 1999)

 

 

Des « couleurs intimes » aux « couleurs crépusculaires » en passant par les « couleurs d’usine » et les « couleurs de mer », c’est presque 80 ans d’écriture que brasse ce recueil des poèmes d’un homme qui fut aventurier, pratiqua de petits métiers, fit la guerre, fut marin, journaliste et libraire selon les saisons d’une vie plutôt bien remplie. Son écriture, bien sûr, en porte témoignage, comme celle d’un Cendrars qu’on ne peut s’empêcher d’évoquer. Elle est directe, charnelle, nourrie de l’expérience personnelle et des images du monde, mais aussi engagée (contre le racisme, très tôt), volontiers ironique ou satirique et bien sûr bourrée d’émotion jusqu’à la gueule. L’ensemble de l’oeuvre de Pierre Béarn a été couronnée par l’Académie française.

Michel Baglin (La Dépêche du Midi)

 

 

C’est une vie bien remplie que celle de Pierre Béarn qui occupe une place enviée dans la poésie d’aujourd’hui. Ceux qui fréquentent les allées du Marché de la Poésie de la place Saint-Sulpice à Paris ont pu le voir, ces dernières années, dédicaçant, dans son propre stand, les multiples ouvrages que sa déjà longue existence lui permit d’engranger avec le bonheur que l’on sait. Chacun des visiteurs ayant droit, sur la page de garde du livre choisi, à ces drôles de petits bonshommes qui accompagnent ses signatures chaleureuses.

Gros pavé de 300 pages, ce premier tome (deux autres sont annoncés) de L’arc-en-ciel de ma vie, emprunte un itinéraire fantaisiste qui se joue de la chronologie. Si d’entrée de jeu, Pierre Béarn nous confie un poème écrit en 1911 alors qu’il avait, précise-t-il “huit ou neuf ans”, les pages suivantes révèlent des textes rédigés en 1980/1994 et si, schématiquement, il reprend tout au long de ce livre des plaquettes publiées en 1953 (Couleurs intimes et Couleurs d’ébène), en 1962 (Couleurs de mer), il n’hésite pas à inclure des pièces récentes au gré de son inspiration, jusqu’à cet ultime En marchant vers le jugement dernier qu’il accompagne de ces étranges petits dessins, précédé d’un “Demain ? “rédigé en… 1998.

Pierre Béarn, c’est une trentaine de recueils de poèmes, des romans, des essais, des anthologies, mais aussi des rencontres, des émois, des couleurs. Robert Sabatier écrira de lui que son “beau parcours” est “une exploration passionnée de la vie devenue poème”. Et il est vrai que ce petit homme énergique au regard clair a su bâtir une oeuvre à l’image de sa vie avec ses espoirs et sa solitude, ses colères et ses horizons multiples.

“Mais nous sommes toujours dans la nuit

un peu de nuit qui se déplace”

L’Arc-en-Ciel de Ma Vie a les audaces de l’authenticité, les fantaisies de l’imaginaire, le pouvoir magique des mots.

(Jean Chatard/Le Mensuel littéraire et poétique de Bruxelles)

 

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