 | ||||||||||||||||||||||
 |  |  | ||||||||||||||||||||
 |  |  |  | |  | |  |  | ||||||||||||||
| ||||||||||||||||||||||
 |  | |  | |  | |  |  | ||||||||||||||
 | ||||||||||||||||||||||
 | ||||||||||||||||||||||
 | ||||||||||||||||||||||
 | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
 | ||
| | |
| ||
| | |
Curieusement, l’oeuvre de Pierre Béarn a été peu commentée et analysée. Seuls deux ouvrages critiques et un certain nombre d’articles écrits sur lui sont disponibles à ce jour. Cet auteur a eu pourtant beaucoup de succès de librairie et reçu de prestigieux prix littéraires dont le Grand Prix de Poésie de l’Académie française en 1995. L’ami de Pierre Véry, de Mac Orlan et d’André Malraux a peut-être le tort d’être « trop humain », comme il le dit lui-même. C’est justement l’implication de cet humanisme dans son oeuvre poétique qui est analysée dans cet ouvrage. Pierre Béarn n’est pas seulement un poète de l’amour. De ses Couleurs d’usine, trois mots sont devenus célèbres : Métro-boulot-dodo. Trois mots qui représentent pour lui – orphelin devenu apprenti mécanicien à quinze ans – la synthèse de son adolescence. Ces trois mots terminaient un poème qui fut distribué aux étudiants de mai 68 qui occupaient alors le théâtre de l’Odéon. Après une carrière de bourlingueur et de libraire, figurant dans la fameuse collection de Seghers « Poètes d’aujourd’hui », Pierre Béarn écrit maintenant des fables (300 fables d’aujourd’hui, Éditions Éditinter) : « J’ai imaginé ma première fable à 63 ans, dit-il. Ce fut la consécration lorsque certaines de mes oeuvres sont entrées dans un album des Éditions Nathan « Fables d’hier et d’aujourd’hui », où j’étais le seul écrivain vivant, aux côtés de La Fontaine, Florian, Anouilh, Queneau »
| ||
| | |